LA TRIBUNE LIVRADAISE

LA TRIBUNE LIVRADAISE

La véritable histoire de l’école de musique de Ste Livrade

          

Avertissement : Le récit qui va suivre est une suite de faits réels recueillis auprès des témoins et des acteurs de cette histoire sans aucune fioritures ni arrangements !  
                                                   

        

  La prise d’otage.

 

                    C’est sous la mandature du précédent Maire de 2001 à 2008 que l’école municipale de musique est devenue une association pour être en conformité avec la future  loi. C’est le patron du dancing rétro, ami du maire, qui a été nommé Président alors qu’il aurait du être élu ! Lors du renouvellement du bureau, une femme s’est présentée pour briguer la Présidence et a été élue avec une large majorité. Aussitôt, l’ancien président est allé se plaindre auprès du maire qu’il avait été victime d’une machination pour l’évincer. Ce dernier s’est avoué impuissant, la nouvelle Présidente ayant été élue démocratiquement ! Tout se passait bien jusqu’au jour où la  Conseillère Générale a été élue maire de la ville en mars 2008.

 

                   Son but était de s’accaparer l’école de musique et elle n’a eu de cesse que lorsqu’elle y est parvenue. Elle organisait de nombreuses réunions ou était conviée la Présidente parfois accompagnée de sa secrétaire et aux quelles assistait son triumvirat composé de son adjointe à la culture  son adjointe à la vie scolaire et son adjointe aux finances. Elles mettaient la présidente sur le gril, lui faisait des reproches de toutes sorte, la poussait à la démission et la traitait dans des termes qui dépassaient la limite de la correction.

 

                     Voici un extrait de la lettre de démission de sa secrétaire en date du 6 mars 2010 : «  Les dernières réunions avec les représentants de la mairie  ont davantage ressemblé à un tribunal qu’à un débat sur le devenir incertain de l’école de musique. »  Elles voulaient que le dossier complet de l’école leur soit remis ainsi que la liste des élèves et leur adresse, alors qu’elles n’avaient qu’un droit de regard sur la façon dont les fonds publics de la subvention étaient utilisés. Cette subvention annuelle destinée à payer les salaires des professeurs était étalée tout au long de l’année et revue chaque fois à la baisse pour mettre l’école en difficulté financière, ce qui à terme a entrainé la fermeture d’une classe et le licenciement économique d’un  enseignant. La subvention continuant de baisser vertigineusement le bureau en est venu à envisager à court terme la fermeture pure et simple de l’école si la municipalité n’arrêtait pas de les asphyxier financièrement. En réaction la municipalité a procédé à un affichage pour prévenir les parents d’élèves ou elle n’hésitait pas à accuser l’école de musique de prendre les enfants en otages alors que cette situation était le résultat de leur action, mais les affiches ont été très vite retirées. Voici un extrait de cet affichage  cosigné par son adjointe à la culture ou il est écrit : «  Je regrette l’attitude de la direction qui a visiblement décidé de prendre les enfants en otage et de faire peur aux parents. »

 

La lettre au Maire.

 

                    Par la suite la subvention annuelle s’est très vite réduite comme une peau de chagrin et la situation financière de l’école de musique est très vite devenue ingérable. Prise à la gorge par la municipalité et subissant un harcèlement de tous  les  instants  la présidente en exercice s’est vue contrainte de démissionner. A quelques temps de là ce fût la directrice qui donna sa démission le 10 mars 2010! Pour les élus la voie était enfin libre pour nommer un nouveau bureau le 28 juin 2010 dont la vice présidente n’était autre que l’adjointe aux finances. 

 

                  L’année suivante ce nouveau bureau jetait l’éponge et réclamait une gestion municipale.  Sur décision du conseil municipal du 30 août 2011 l’école de musique devenait municipale à compter du 1° septembre 2011. Le mari de la directrice démissionnaire, lui même professeur à l’école de musique adressa une lettre au maire assez  sévère qu’il terminait par une citation d’Alphonse Daudet : « Pauvrette, de se voir si haut perchée, elle se voyait au moins aussi grande que le monde. »

 

 

                   Pour terminer je soumets à la réflexion du lecteur les faits suivants :

 

  - Le 18 décembre 2010 pour fêter ses 80 ans le patron du dancing rétro invite Mme le maire dans son établissement .

 

  - Lorsque l’école redevient municipale le 1° septembre 2011, son fils en est nommé  directeur.

 

  - La salle polyvalente étant indisponible pour cause d’incendie le 26 septembre 2011, les auditions  de l’école de musique sont accueillies par le dancing rétro .

 

 - La salle polyvalente bien que redevenue opérationnelle en décembre 2012 les auditions ont toujours lieu au dancing rétro.  La dernière date de décembre 2013 et a été suivie d’un goûter offert par la mairie .



09/03/2014
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